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Ratakans
AGITATO ZINE
1999
Et là, devant vos yeux
rougis dimpatience,
Le retour de notre ami Mystic Punk Pinguin, qui nous avait envoyé cette
Interview des célébrissimes GASOLHEADS...
Nom, prénoms, nationalité ?
La formation actuelle date d'octobre 98. Tonio, le batteur, jouait avant dans
un groupe punk rock à Nouméa. Nico, le bassiste, vient de P.38.
Mon frère, Olivier au chant, et moi (gratte) avions Bleifrei, groupe
de punk j'usqu'en 95.
Deux ans sans jouer ?
Jusqu'à à avoir envie.
Votre style ?
Punk Rock.
Et l'motor qu'on retrouve sur les affiches (motor punk
from Marseille) ?
C'est le délire " garage " : Motorhead, gasol, diesel
.
Les influences ?
Tout 77, entre autres The Boys, The Dead Boys, Ramones. En fait tout le rock
depuis les fifties : Vince Taylor, Cochrane. En actuel les New Bumb Turks, Hellacopters
même si leur dernier concert à la MJC Mirabeau sonnait trop métal
à mon goût.
Bleifrei commençait ses concert avec un " I wanna eat your dog "
détourné des Stooges...
Quelles reprises pour Gasolheads ?
The Saints " Demolition Girl " et Richard Hell & the Heartbreakers
" Love comes in spurt "
C'est quoi le punk pour vous ?
Pascal : avant tout un état d'esprit. Je suis tombé dedans à
14 ans. Tu retrouves ça dans les fanzines, les organisations de concert,
le groupe. C'est une alternative aux Majors et aux médias. Ce que n'est
plus le rap, musique rebelle aussi.
La Musique est indisociable de l'état d'esprit.
Rock indé ?
Indépendant, c'est clair, c'est notre cri de guerre. Le terme de rock
indépendant est trop large.
Punk & Anarchie ?
Pascal : Moi je suis anar'. Le punk a enmené, enmene des jeunes à
réfléchir sur l'anarchisme, la politique, les problèmes
sociaux.
Vous avez participé à des concerts de soutien
?
Avec Bleifrei à un concert anti-fasciste. Pas avec Gasolheads. En fait
on est pas sollicité par les organisations, les associations.
Le Punk à Marseille ?
Un très gros creux dans le début des années 90, c'était
pitoyable. Depuis 2, 3 ans, ça va. Une dizaine de groupe : Sweet Children,
P.38, Sugarfix, Blunt et des groupes lycéens qui se lancent.
On se connaît tous, on joue ensemble.
Il ya les Cow Boys from Outer Space aussi mais il faut pas leur dire qu'ils
sont punk, trop vieux.
Un festival de punk marseillais (raaaah lovely ! ! ! !)
?
On y pense. Peut-être l'année prochaine.
A la Machine à Coudre ?
C'est clair. Le lieu qui fait revivre le rock à Marseille.
D'autres lieux ?
Pour le rock, non. Concretement, non.
En septembre dernier, Runaway avait organisé un festival punk/hardcore
marseillais/reste du monde à la MJC Mirabeau. Deux jours de bruit et
de bière. Avec entre autres, les Gasolheads, P.38, Bodybag.
D'autres lieux de vie à Marseille ?
La Maison Hanté, ici (les Maraichers). En fait la Plaine et le Cours
Ju. C'est l'antithèse du Vieux Port, cake, merdique.
Vous aussi vous squattez chez Hassan ?
Les Maraichers, c'est notre local de répet'
. Hier soir, on a encore
fait la fermeture.
Les textes ?
Fun, energie, révoltes et Ramones.
Ramones ?
Phrases très courtes, concis, minimaliste.
Les paroles sont pas importantes, il y a trop de bruit autour ! Tout le monde
s'en fout !
Il vous sert à quelque chose le chanteur ?
Pascal : A faire la star avec ses lunettes noires sur scène.
Et côté zique ?
3 accords, une minute trente. Ca suffit !
Aucun d'entre nous n'a de formation musicale. On a appris sur le tas. Au bout
de dix ans on sait toujours pas jouer.
La scène punk rock française ?
Jerry Spider Gang (Toulouse), TV Killers (Bordeaux), Exxon Valdez (Strasbourg),
Jerky Turkey (Bordeaux).
On les fait venir à Marseille. On aime et les gens et la musique.
Il existe un réseau punk en France ?
Le réseau est de plus en plus spécialisé. Les punks hardcore
ne rencontrent pas les punks rock'n'roll. C'est dommage mais c'est comme ça.
Il y a un très bon réseau d'associations : Neurotiks Production
(Bordeaux), Machine Guns Production (Nancy), Roler Association (Bourges), RunAway
Movement (Marseille), Le Dépanneur (Marseille). On a créé
avec des gars de Sugarfix le Ratakan connection. Tout ça pour organiser
des concerts.
Y a aussi les fanzines punk : Dig it (Toulouse), Larsen (Chambery), No Government
(Reims). Et des dizaines d'autres.
Votre label ?
Lollipop, label estaquéen, indépendant et intègre qui se
mouille ni avec la SACEM ni avec les majors. Il y a aussi entre autres Sugarfix
et Bushmen.
Vous avez commis koi ?
Un album Fuel Stereo Crash (Lollipop) et deux 45, Fuel Stereo Shit (Rockin'Bones,
Italie) et un split single avec les Exxon Valdez (Dangerous at Drive, Paris)
On les trouve où ?
Par correspondance au label (Lollipop, 35 Chemin de la Nerthe, 13016 Marseille)
et à Sabre Tooth . C'est suffisant comme distribution. En vente à
nos concerts aussi.
Sabre tooth (boutique punk/metal/hardcore Rue des Trois
Mages, La Plaine) ?
C'est une bonne petite boutique indépendante. C'est bien qu'il existe
un truc comme ça à Marseille, ça évite de filer
du fric à la Fnac et au Virgin.
Mystic Punk Pinguin