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LA BINOUZE
Fanzine
http://labinouze.free.fr/
Q : Peux tu nous présenter le groupe et nous dire ce qui vous a poussé à le monter ?
Nico, basse, Pascal, Guitare, Olivier gasoil à la voix et Tonio Montana à la batterie. On a monté le groupe par amour du punk-rock et par esprit de revanche. Nos précédents combos n'ont éveillé l'attention de personne, faut croire que la merde n'intéresse personne, et là c'est bon, je sens que ça vient on va tous les avoir! Ça permet surtout de faire pleins de trucs indispensables, boire gratuit, exposer son ego, visiter des coins impensables et surtout, surtout rencontrer des gens cools.
Q : Quelles sont vos influences et comment définiriez-vous votre style ?
Nos influences sont wock'n woll, de 1955 à 1977 (Saints, les Dogs, Ramones, Heartbreakers ), en poussant une pointe vers certains groupes actuels qui ont les même racines (Lazy cowgirls, Zeke, Dwarves )
Quand à notre style, ma foi, je ne pense pas qu'il soit trop hasardeux de dire qu'on fait du punk rock'n roll. On essaye juste de faire des morceaux simples, courts et surtout à fonds.
Faut profiter, tant qu'on est jeune !
Q : Y-a-t-il un sens particulier au nom du groupe ?
Le nom a effectivement un sens particulier, ça veut dire : les têtes fioul. En fait, quand on a commencé le truc en octobre 98 on était parti dans un délire style nom de gang dans West Side Story, ça donnait des trucs comme The Blue panthers, The Red Sharks, The Handsome Demons Mais bon, tout le monde se foutait de notre gueule, on a donc pris un truc court et explosif, héhé, voilà voilà
Q : Comment s'est passé la tournée ?
Très bien, juste quatre dates dans le nord-est, le van n'a pas craqué (un combi Volkswagen de hyppies, comme dans scoubidou ), pas de plan galère, les patrons de clubs ne se sont pas trop fait tirer l'oreille pour nous payer. Bon, à Pontarlier la police est venue arrêter le concert après à peine dix morceaux pour cause de bordel sonore, mais c'était marrant. À part pour Exxon Valdez qui n'a pas pu jouer, haha, bien fait !
Q : À Nancy vous avez joué avant Exxon Valdez, c'est parce qu'il jouent trop vite pour vous ?
Putain, on est jaloux, ces mecs peuvent jouer trente morceaux en une demi-heure ! Nous dans la même durée on arrive à peine à en faire vingt ! La même chose pour le split 45 qu'on sort ensemble (dangerous at drive records), sur une face ils peuvent mettre cinq titres alors que nous on arrive à en caser seulement trois mais bons, pour fâcher personne on va pas parler de quantité et de qualité
Q : Comment fait-on du garage punk à Marseille alors qu'il n'y a apparemment ni garage ni punk ?
Mine de rien il y a quelques bons groupes à Marseille, je pense notamment aux Cowboys from outter Space (rock déjanté à la Blues Explosion-Chrome Cranks) et Sugarfix (Rock'n Roll Hardcore, avec une bonne pincée de Social Distortion). On va d'ailleurs tourner avec ces derniers en juin. Marseille n'est pas très rock comme ville, mais c'est pas en se lamentant sur son sort que les choses évoluent, c'est pourquoi on organise des concerts dans un petit club sympa du centre (la Machine à coudre). On y fait jouer des trucs comme les TV Killers, Jerky Turkey, Le Jerry Spider Gang à venir, Deniz Tek, les Beach Bitches, Dare Dare Devils Et on essaye toujours de caser un groupe local en première partie. Marseille propose aussi des bons labels : Lollipop records, Disagree, Pandemonium qui même s'ils ne sont pas tous à proprement parler " garage " font un boulot de qualité.
Q : Sur Rockin'Bones, vous avez sorti un double 45. Pourquoi ne pas avoir tenté un 10' ?
Alors là, mystère. C'est le label qui décide. On a envoyé les morceaux et Gualtiero (le boss de R'B) en a fait ce qu'il lui semblait le mieux. Il nous a consulté avant bien entendu, et on a été OK tout de suite. Avec un double 45 tu as plus de vinyl qu'avec un 25 cm pour le même prix, c'est cool
Q : Connaissez-vous la scène rock Québécoise ?
À donf ! On connaît Lightnin' Bob Charlebois et Howlin' Wolf Courtemanche ! Sinon, les groupes québecois qu'on écoute sont les incontournables Spaceshits, les Daylight Lovers, des trucs sur Sultan records On connaît un peu Les Vipères, les Secrétaires Volantes peu de choses en fait honnêtement on est très peu calé sur ce qui se passe là-bas.
Q : Quel est le message principal des Gasolheads ?
Dans nos textes on parle de frustration, de colère et de révolte aveugle, enfin ce genre de connerie vues sous un angle quotidien. De toute façon personne ne comprend ni sur disque ni sur scène. On ne fait passer aucun message en particulier dans la mesure ou ce style de musique véhicule en elle même toute une suite d'idées et d'opinions qui sont partagées par 95% des gens qui l'écoutent. Et aussi : mangez de la viande saignante, baisez sans capote et prenez de la coke !
Q : Le mot de la fin ?
Punk-rock !
Ce Fanzine est disponible en le demandant à l'adresse : joel.clouteau@wanadoo.fr