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Published in ABUS DANGEREUX fanzine (Face 82) - May 2003
La version ci-bas est complète, celle
d'Abus comporte des coupures...
Les acteurs :
Raf Le Lapin : Roadie-conducteur-obsédé
Nico Matlock : Bassiste
Olivier Gasoil : chanteur
Guillou : batteur
Pascal Pachuco : guitariste
LUNDI 9 DECEMBRE - Trajet
Pascal Pachuco : Waoooo! Cela faisait un bail qu'on était plus parti pour une durée aussi longue. Douze jours à travers l'Europe, à cinq dans un Renault Trafic, pour au moins 5000 bornes. Comme d' habitude le point de départ est la maison du padre Escobar. Première dispute à propos du merchandising: faut- il tout prendre et se retrouver avec une table à l'américaine ou juste prendre la dernière sortie sans s'encombrer des 45 sortis il y a quatre ans. Quoiqu'il en soit, nous voilà prêt à traverser l'Italie pour la quatrième fois, afin de rejoindre Ljubljana, première date.Olivier Gasoil : Hôtels trop chers, zones industrielles et villes sans âme. D'immenses parkings routiers et un vent glacial. L'Italie du nord, encore une fois, ne veut pas de nous. C'est la première fois que je mange des pâtes au cassoulet. Bizarre et déprimant. On préfère finalement rouler toute la nuit pour arriver en Slovénie au petit matin.
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MARDI 10 DECEMBRE - Orto Club - Ljubljana - Slovénie
PP : Le nord de l'Italie est un endroit immonde ou il ne fait pas bon vivre, on arrive donc à Ljubljana, en Slovénie, avec soulagement et grand plaisir puisqu'on y retrouve Monika et Nina, les deux copines qui s'occupent du RNR ici. Ce soir on joue dans le meilleur club de la ville, l'ORTO BAR avec deux groupes scandinaves HELLRIDE et SILVER. La rigolade peut commencer. En effet les groupes scandinaves ne sont pas toujours connus pour leur humour ou leur humilité et ce soir les Gasolheads sont prévus en dernier. Quand on entre dans la salle il nous faut leur demander de pousser le matos, évidemment déjà en place, pour que nous puissions balancer en premier. Faut voir la tronche que tirent les mecs! Ha Ha. Il y a même un connard qui me demande "Where is your tour-manager ? ", je l'envoie vers Raf notre roadie qui l'envoie chier.
Apres le repas Nina nous promène dans les squats artistes / anarchistes qui se trouvent à proximité de la salle. Quelques vodka pour se réchauffer, eh oui il fait -10 degrés ! On assiste a la conférence d'un gars d' AK-Press, on continue la visite et il y a au moins deux bars et caf' concert supplémentaires. S'il y avait ça à Marseille Retour au club, pile pour assister au concert des Norvégiens. Bon, le hard rock propret déjà Mais en plus quand c'est fait par des têtes à claques, houlà! On se change et à nous de jouer, bon public, nombreux, ambiance, rappels, une bonne entrée en matière.
Maintenant place aux cocktails et aux déconnades avec la bande de copines slovènes, jusqu'au French kiss final et quand on veut partir : " Hey ! Where are you going? Orgasm ! It's here! " En fait " Orgasm " est le nom d' un des innombrables cocktails du club. Merde.OG : On avait déjà joué à L'Orto Club il y a deux ans. Toujours aussi classe. Velours pourpres, chromes et parquets dorés. Très bon concert. J'ai évité de voir les autres groupes, des mecs froids et qui me faisaient penser à Guns & Roses Le froid coupe le souffle dès qu'on essaye de mette le nez dehors. L'interview pour la radio nationale Slovène est annulé, le tout nouveau directeur des programmes ayant décidé qu'il n'y avait plus de place pour leRNR. Grosse soirée d'après concert, tout le monde veut me payer à boire, je suis obligé de ramper sur le sol du bar pour me tirer des pattes d'un hard rocker bourré qui me colle des verres de tequila de force dans la bouche. On finit dans le brouillard Monika ne tient plus debout, elle fait tomber les billets constituants le cachet au milieu des slovène ivres et c'est un taxi qui nous ramène à l'hôtel.
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MERCREDI 11 DECEMBRE - Kafe Wolkow - Vincovci - Croatie
PP : En route vers la Croatie pour une soirée qui sera nettement plus étrange. La Slovénie n'a pas été touchée par la guerre, mais la Croatie est marquée. On a joué dans une dizaine de pays d'Europe et c'est ici que je me suis senti le plus dépaysé. Un froid Sibérien, des paysages ravagés, et pas de putains de Mac Do' et de bagnoles partout. En fait ça correspond pas mal a l'image qu'on peut s'en faire. Le concert est sympa, un PMU devant une trentaine de personnes. Olivier gasoil fait le con dans le public, touche des paires de couilles, se roule par terre etc. Il nous avouera plus tard que c'est la première fois qu'il n'en menait pas large. En fait pas mal de types s'avéraient être d'anciens soldats croates qui ont buté des serbes pendant la guerre.
Ce soir on dort dans un foyer de scouts criblé d'impacts de balles et d'obus. Juste après avoir déposé duvets et sacs on déambule un peu dans l'endroit pour tomber nez à nez sur une bande de punks en train d'exploser un ours en peluche à la hache. Loin de moi l'idée de décrire ce peuple comme une bande de sauvages arriérés. Tout semble un peu bizarre. En plus on n'a jamais eu aussi froid de notre vie.OG : C'est la première fois que les gens me regardent droit dans les yeux avec le visage figé lorsque je leur caresse les couilles en chantant. Plein de mecs veulent encore me payer à boire après le concert. Je discute avec des gens qui me disent qu'ils connaissent un peu Green Day et les Sex Pistols. Plus étrange, tout les hommes au dessus de la trentaine on fait la guerre, certains s'en vantent et me racontent qu'ils se sont ensuite inscrits dans la légion étrangère, mais Marko, le promoteur de ce soir, me dit que sa vie est derrière lui, il considère être mort à 20 ans. De nombreux amis à lui sont morts, il a tué des gens. D'un coup il me tourne le dos en disant qu'il ne veut plus en parler. Le concert est sympa, les gens ont l'air heureux. La nuit sera longue dans ce refuge scout à moitié abandonné. Au mur j'avise un poster représentant des croate boutant des serbe (caricaturés en gnomes verdâtres) hors du pays. Vers 4H du matin on tombe à court de bois pour le poêle. Le fin de la nuit est glaciale. Au petit matin on se rend compte que la réserve à bois est juste à côté de la chambre. On prend notre petit déjeuner dans la rue principale de Vincovci, recouverte de boue sombre, les façades abîmée par les rafales de balles et les trous d'obus. On nous refoule à la frontière Hongroise, les douaniers veulent nous faire payer 600 Euros de taxes pour les instruments. Demi-tour. On passera par l'Autriche
Pascal & Olivier - Vincovci wall*********************************************************************************
JEUDI 12 ET VENDREDI 13 DECEMBRE - Trajet
OG : Jeudi 12 Hébergés chez des amis en Autriche, à Graz, la ville de Schwarzenegger.
Vendredi 13 hôtel cool et pas cher à merde, je me rappelle plus où en Allemagne. Zwickau, je crois.*********************************************************************************
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Olivier Gasoil & Pascal Pachuco - Groove Station - Pictures by HolmSAMEDI 14 DECEMBRE - Groove Station - Dresde - Allemagne
PP : Longue route pour rejoindre Dresde. On traverse la moitié des pays de l'Est et, bordel de merde, on ne peut pas dire qu'ils voient le soleil tous les jours ici. Cinq punks marseillais perdus sur la frontière Hongroise par -15°. Et enfin Groove-Station DRESDEN. Un endroit magnifique avec une très bonne déco RNR, un des endroits immanquables pour les groupes qui passent par l'Allemagne. Ulli le programmateur s'occupe aussi du fanzine FLYING REVOLVER BLATT. La ville à l'air très sympa et rien à dire, les allemand sont cools. Ce soir on joue avec les VENUS SHELLS. Deux beautés teutonnes avec un batteur appelé Papillon. Et ça démarre fort! Ca gesticule, ça ramone, ça hurle sévère, un bon groupe qui m'a fait penser aux NO-TALENTS, et pas que pour le look. Viens notre tour d'essayer de réchauffer la banquise Est-allemande (la terre, pas les gens ). Habillage dans les loges, on met les belles chemises achetée 4 Euros à la fripe et c'est parti pour les conneries habituelles : " Kein fuckin' hard rock ! Kein Fuckin' heavy metal ! You were all born in 1977 blablabla " Rigolo, quand c'est la 120ème fois que je l'entend. Bon concert devant une centaine de personnes. Ulli nous fais une interview pour le FLYING REVOLVER BLATT : " How can you explain there are so many good bands in France Nowadays ? ". Pour nous ça serait plutôt l'Allemagne qui nous étonne par la qualité de ses groupes, comme quoi les visions sont toujours un peu distordues. On descend des loges alors que le DJ s'escrime aux platines, ce qui nous vaut une bonne suée de fin de soirée, humide et dansante avec les Fraülein locales. J'entend soudain un bruit étranges sur la piste de danse, criiik, criiik, je me retourne intrigué, c'est les dents de Raf qui traînent par terre. L'appel de la chatte.
Dresden / Picture by UlliOG :Très bonne soirée, magnifique accueil. Pas de drogues. Tout le monde danse, je m'écroule dans les loges vers 3h du matin. Quand je redescend voir se qui se passe, les punks allemands et l'équipe des Gasolheads dansent comme des fous au son de PLASTIC BERTRAND, TV KILLERS, NO TALENTS, SPLASH FOUR, STARSHOOTERS, DOGS, merde le DJ, frère de Ulli, est un spécialiste et rend hommage au punk français. Danke mein Freund ! On se lève trop tard, on ne verra rien de Dresden
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Raf & Pascal - Avec les VENUS SHELLS & Ulli*********************************************************************************
DIMANCHE 15 DECEMBRE - Jugendhaus - Rosswein - Allemagne
PP : Gueule de bois phénoménale, petit déjeuner pantagruélique pour se rincer et départ pour ROSSWEIN à une centaine de kilomètres de DRESDEN. Ce soir le concert est organisé par Holm, un fanzineux très sympa qu'on avait rencontrés il y a deux ans à LEIPZIG. Il nous a déjà interviewé pour 3rd GENERATION NATION et MAXIMUMROCKNROLL. On fait la première partie des BRIEFS, et avant nous il y a THE ROOSTERS, un tout jeune groupe du coin. Les américains sont adorables, très ouverts, les jeunes allemand sont plus réservés, totalement influencés par les HIVES, avec un skinhead au chant. Etrange. Une fois les balances terminées, une petite collation nous attend. C'est pas du luxe vu qu'il fait encore aux environs de -10 degrés et que les vodka de la veille me font encore trembler les jambes. On discute avec les BRIEFS qui nous avouent être dans le même état que nous. Les ROOSTERS jouent Notre concert commence ensuite. Bien. Tout à fond à ROSSWEIN ! Ensuite viennent les Ricains : putain la classe ! " Coloré " est l'adjectif qui me vient immédiatement à l'esprit. Cheveux rouges vifs, chaussettes fluos, lunettes roses ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore leur album et que le mélange BUZZCOCKS/WEIRDOS ne dérange pas, jetez-vous dessus. La fin de la soirée sera beaucoup plus surréaliste. Un mec de l'assos est propriétaire d'un hôtel restaurant dans les bois avoisinants et tout le monde se retrouve là-bas. L'hallucination est complète. C'est une résidence grand-luxe, dans le style bavarois, et la fiesta se tient dans la salle de réunion des chasseurs du coin. Les murs sont décorés de trophées, des têtes de cerfs, des sangliers entiers et autres biches empaillées. Le cadre idéal pour une After entre punks végétariens Une douzaine de bouteilles de vin rouge italien y passent tout de même. L'ambiance est de plus en plus éthylique. Discussion : pourquoi si peu de groupes français vont aux Etats-Unis ? Vers 5 heures du mat tout le monde va se coucher. " It's too bad we're hungover, usually we dance on the tables ! ". Haha.OG : Très bon concert. Les BRIEFS sont très gentils. Ils tombent par terre lorsque je leur apprend que ce n'est pas Plastic Bertrand qui chante sur " ça plane pour moi ". La fin d'un mythe Daniel, le guitariste se referme comme une huître lorsque je le taquine sur leur signature annoncée sur une major. Mouais, il doivent en avoir marre d'entendre toujours la même chose
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Nico "pas classe" avec The Briefs "classe" - Stand - Olivier with Brief's sunglasses*********************************************************************************
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Subway to Peter - 16/12/02 - Pic : F.WeberLUNDI 16 DECEMBRE - Subway to Peter - Chenmitz - Allemagne
PP : Ce soir on joue tout seul dans un petit club appelé SUBWAY TO PETER. Je vous épargne le récit du trajet dont personne n'a rien à foutre pour une digression sur la bière allemande. Le goût de la bière là-bas a à peu prés le goût de ce que nous appelons Champagne ici. En France j'évite d'en boire trop parce que, bordel, le bide de camionneur sous la chemise à paillette, à éviter, mais en Allemagne c'est IMPOSSIBLE. Bref, après la simili-balance nous voilà encore en train d'écluser le nectar local jusqu'à l'heure du concert dont le fait le plus mémorable fut la curieuse coutume qui consiste en ceci : le tenancier passe avec un chapeau dans le public pour récolter de l'argent pour le groupe ! Au vu du nombre de personnes présentes et de ce qu'on a eu, on peut affirmer que les punkers de Chemnitz ont bien aimé les Gasolheads !OG : Le SUBWAY TO PETER est un petit bar, style pub irlandais, avec des salles voûtées. On s'amuse beaucoup en jouant. Je monte sur la table d'un groupe de skins, je casse quelques verres en dansant. Ils ont l'air contents. Un mec essaye de mettre le feu à ma chemise avec son briquet alors que je lui tourne le dos. Sous le regard amusés des patrons de l'endroit on s'arrose de bière, ils nous amènent alors des chopes de deux litres .
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Punks au bar - Les chiottes du SUBWAY*********************************************************************************
MARDI 17 DECEMBRE - Sonic Ballroom - Cologne - Allemagne
PP : Aujourd'hui, longue route vers Cologne. Le seul fait qui me chagrine un peu dans les tournées, c'est la morosité des autoroutes et de leurs panoramas, strictement la même à Zagreb ou à Amsterdam. Avec quelquefois des pointes dans l'horreur comme le traversée d'une zone d'activité ou des travaux avec réduction de voies sur 200 km. On arrive pile à l'heure au SONIC BALLROOM. On y avait déjà joué cet été et on avait bien apprécié l'ambiance relax mais néanmoins RNR. Rien n'a changé excepté l'apparition de posters Jerry Spider Gang et Jakes (ils faisaient une tournée communes en Allemagne quelques jours après nous), l'occasion d'y inscrire quelques messages philosophiques. On s'installe, on balance, on englouti une délicieuse soupe végétarienne et puis nous voilà au comptoir en train de boire et discuter tranquillement le coup avec les punks locaux, attendant l'heure de jouer quand Nico Matlock arrive, l'air effaré : " Hé les mecs il y a votre mère à l'entrée, elle demande si elle peut vous voir ? ! ". quoi ? NOOOOON ! ? qu'est ce que c'est que ce bordel ? C'est vrai qu'elle habite dans un patelin pas si loin que ça de Cologne, notre cousine qui habite ici a du la prévenir après avoir vu une affiche Et la voilà qui vient vers moi et mon frère, tout sourire, alors que le groupe de première partie attaque. The LEATHERETTES, un groupe d'homos qui joues depuis plus de dix ans, et laissez-moi vous dire que dans le style trash les TURBONEGRO peuvent aller se rhabiller. Le batteur se paye une vrai poitrine aux hormones, le bassiste glam est venu avec sa copine travelo qui entre deux morceaux lui demande de se rouler par terre, et il le fait. Le chanteur est une espèce de gnome ventru albinos une sacré bande de freaks ! Au milieu de leur boucan, la vieille qui s'assoit paisiblement sur un tabouret au comptoir, en face de la scène. Les LEATHERETTES continuent leur bordel garage / new wave 80's et la faune présente semble plutôt chaude, de quoi arguer d'un bon concert. On monte à l'étage, on enfile nos fringues punks les plus classes et les plus destroy et nous voilà prêt à envoyer la purée version goulash-supe. Olivier se préparait déjà a gueuler " ONLY SHIT ON RADIO ! " (qui ouvre nos concerts) quand arrive Roman le boss du lieu, l'air affolé : " Polizei, Polizei, sie können nicht spielen ! ". Was passiert ? Notre mère a déjà bu quelques chopes. Titubantes elle fait mine d'aller voir la flicaille à l'entrée du club pour tenter de rétablir la situation. Un regard d'Olivier l'en dissuade rapidement. Et voilà : un bon club de plus dans le collimateur des flics. Ce soir on ne jouera pas et comme le dit le serveur , également bassiste des CELLOPHANES SUCKERS, " If you can't play, let's get drunk ! ". No problemo, surtout qu'on sympathise avec un petit groupe d'anglais, membres des ZAPOTECS, envoyés ici sur les conseils de l'équipe de STRADUMB Records. Ils reviennent de Hollande, nous fournissent quelques Extas, quelques comprimés de speed, plus discussions, plus vodka, et pour finir un Stilnox ou deux pour aller dormir. Résultat des courses, le lendemain je me suis barré en oubliant mon sac de voyage avec TOUTES mes affaires dedansOG : Polizei=Schweine ! On est frustrés ! En plus on apprendra plus tard que le SONIC BALLROOM est carrément obligé d'arrêter les concerts le serveur a un T-shirt SUBSONIC, " The place to rock in Montpellier ", ce qui m'intrigue. C'est en lui parlant que je reconnaît le mec des Cellophane Suckers avec qui on y avait joué. Je m'écroule habillé, les bras en croix dans les loges. Comme dit Gorges Tabb : Punk rock.
Cathédrale de Cologne*********************************************************************************
MERCREDI 18 Decembre - The Pit's - Courtrai - Belgique
OG : L'ambiance commence à devenir tendue entre Guillou et Nico Matlock. Haha, petits joueurs ! Ils gèrent mal le fait d'être fatigués, dans le froid, loin de la maison. Le Pit's est un club magnifique, de la taille de mon salon. SUPERCHARGER, les MUMMIES, les DEVIL DOGS ont joué ici, entre autres Ce soir je mets ma chemise de la Police Nationale Française, bleu ciel avec les insignes. Nico crame son ampli basse au milieu du set et je perd mes lunettes noires en faisant de grands gestes avec les bras sur " IT SOUNDS LIKE HEADACHE ". On est un peu fatigué, mais le concert n'est pas si mal que ça. Les gens dansent et nous rappellent plusieurs fois Hop un Coca Cola (gasp !), un aurevoir à Manny, à King Koen le rocker belge, à Bertrand de Jostone Traffic et à toute l'équipe du Pit's et on reprend directement la route direction Marseille. Bilan : une boite de vitesse cassée, un ampli cramé, un sac perdu, tout le monde malade. Aucun regrets.PP : Je me rends compte que j'ai oublié mon sac 5 minutes avant de monter sur scène faut dire qu'on est arrivé au club à 21h, heure à laquelle on est supposé commencer à jouer. On s'est perdu, on a du faire trois fois le tour du pays. La Belgique n'est pas grande mais on peu y rouler de nombreuses heures sans se repérer On se gare, on dit bonjour à Manny de TEENAGE HEAD qui a organisé cette petite tournée, on jette le matos sur scène, on boit un coup et let's go. Ceux qui connaissent ce genre de plan savent que c'est l'idéal pour faire un concert de merde, ça ne loupe pas, fatigue, tête ailleurs, amplis qui lâchent bon, ça arrive. Ça y est, TERMINADO. Retour à la maison. Toujours la bonne blague en déchargeant le matériel à Marseille : " à quelle heure on répète demain ? " Haha. Dormir. Et surtout ne revoir personne pendant au moins quinze jours
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FinPS: Voici la réaction de Raf le Roadie à la lecture de ce compte-rendu:
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Raf Wolf le LapinBon!!!!
les Fréres Escobar vous êtes 2 grosses PÉDALES.... que j'ai les dents qui traînent, ,j'en conviens.... OK c'est pas nouveau, ça dépend des périodes, de la lune, enfin... surtout des femmes qui m'entourent... Mais... Mais de là à dire que je suis un obsédé sexuel NON!!!
Là je refuse en bloc!!! Qu'on dise la même chose de Nico, OK... moi je ne fais pas de tourisme dans les sex-shops de hongrie, je n'achète pas de livres ou les femmes se font défoncer la chatte en souriant, avec marqué sous la photo, maitenant c'est Abdou, qui va te mettre son serpent dans ton petit anus... la fille ne pouvant répondre tellement elle a la bouche pleine... je ne récupère pas non plus les fameux journaux en quatimini, pour me masturber sur des grosses aux gros seins mous (rhaaaa lovlyyyyy!!) avec un petit point noir juste devans la pénétration.... ce qui doit être le plus interessant.. peut-être faut-il grater avec une piece de 5 francs, pardon, 2 euros, pour faire disparaître le fameux point.... bref.... je n'ai pas non plus de film porno intitulé : "le voyeur", caché dans mes affaires et si je devais en avoir ils seraient bien plus bandants que celui là... donc JE DEMENTS... je ne suis pas un obsédé sexuel, en tout cas pas plus que vous deux... (qui avez écrit le raport de tournée) et certainemant moins que les gens qui me prétendent l'être!!!C'est trop facile de se cacher derrière la libido des autres pour refouler la sienne.... Et il ne faut pas oublier que vous êtes friands de mes écarts de langage, quand je vous dit : "Elle, elle est pas trés belle mais,j'y foutrais bien ma queue, pour passer le temps", surtout aprés les balances par exemple, tu vas pas me dire que tu n'y a pas pensé avant moi..... OK toi tu l'as pas dit, c'est là mon tort..... mais tu l'aurais bien tringlée toi aussi... et de le dire, on se paye une bonne tranche de rigolade entre collegues, et c'est ça qu'est bon..... non? En tous cas c'est pour ça que je le dit, parce que quand je me balade seul dans la rue,je dit pas à voix haute pour moi tous seul, "j'y mettrai bien la main au panier voir si elle suce!!!" par exemple... Quoi!!! Non!!!! Je ne fais pas ça..... Je constate qu'elle est charmante,je lui sourirais peut-être (j'ai quand même les dents qui traînent!!!)... mais jamais au grand jamais je n'aurai l'idée de l'arroser de sperme!!!!!
Non ,je trouve belles les femmes, attirantes, chacune a son petit quelque chose; j'aime leur présence et leur contact (peut-être est-ce le fruit d'une grande frustration, sûrement!!!). Mais je refuse l'appelation d'obséde sexuel. NON merde vous y êtes allé fort les gars....
Voilà, ce qui est dit est dit..... enfin c'est pas grave, toute les jolies minettes qui vont lire le raport elles vont dire : à c'est toi l'obsédé sexuel, okééé!!! et bordel à cause de vous je vais rater une occasion de m'envoyer en l'air... Fuck l'hortographe, on bois un coup ce soir à SudSide....
Bises Raf, le lapin le plus sensible du monde...
BIG THANK YOU TO: Manny Teenage Head, Ulli in Dresden, Monika and Nina in Slovenia, Roman at the Sonic Ballroom, Bart and the Pit's crew, Falko in Chemnitz, The Briefs, The Venus Shells, The Roosters, Veronika in Graz...