Presse
ADDICTIF ZINE
"les Jolis"?(Scanner Records / Wombat Records)?Il y a des
surprises auxquelles on ne s'attend pas. Ce LP vinyle de ce groupe
marseillais par exemple. On aurait pu s'y attendre, il est vrai, tant
la scène punk /garage phocéenne nous a depuis longtemps
habitué à une certaine qualité (Neurotic Swingers,
Hatepinks, Aggravation, etc…).
Mais dire que Les Jolis (super nom, quand même !) n'est qu'un
groupe de plus dans cette "french connection" du punk rock
serait dévaloriser les facultés et l'identité
du groupe. En premier lieu, il opte pour certaine simplicité
(dans son jeu, le son, mais aussi les textes) qui lui sied à
merveille… Une simplicité (une naïveté, diront
certains) qui, finalement, engendre une efficacité fracassante.
Chaque chanson ne s'embarrasse guère d'effets abusifs ou de
technicité superflue, elles vont à l'essentiel : radicales
mais dansantes, accrocheuses mais vives, ingénues mais pourtant
primitives. Que le groupe s'exprime en français ("Peur
Pour Toi", "Tard le Soir") ou dans un anglais frenchy
("Scanner", "Sunlies"), le charme opère.
Surtout grâce à des textes et un phrasé tonique
et accrocheur ("Albert Hofmann"). On pense souvent aux Dogs,
un peu aux Soucoupes Violentes, mais aussi aux collègues The
Aggravation (dont l'un des membres sort le disque des Jolis sur son
label, Scanner). A découvrir d'urgence. — Frank Frejnik
www.addictif-zine.com
Crapoulet Records
LES JOLIS S/t LP (scanner records)
Recemment, dans plus belle la vie, le capitaine castelli disait au
patron du Mistral –Roland- ‘oh a marseille, les punks,
ils sont tous de la jaquette’. Bon, je crois que pas grand monde
ne connaît mieux Marseille que le Capitaine Castelli, mais il
oublie de dire que tout ces punks montent des groupes de punk rock
relativement bons, et apres la vague hatepinks / neurotic swingers,
suivi de la ridulle Aggravation, viennent maintenant les jolis (et
tout un tas d’autres groupes dont je vous parlerais au fur et
a mesure qu’ils sortent des disques). La pochette est jolie,
serigraphiée (et un peu chelou, une meuf qui regarde des chardons
avec envie) et la musique tend a un mix entre les dogs, aggravation,
tout ca tout ca, ca joue pas mal, et ca se conseille sans problemes.
ABUS DANGEREUX
Des insolents à ne pas prendre au premier degré. Qui
vous toisent avec tout le dédain dont ils sont capables pour
avoir gobé une seule seconde qu’ils s’appelaient
les Jolis pour faire beau ! Pauvre naïf ! N’empêche,
pour souligner la concordance avec l’appellation, ils ont fait
une pochette de toute beauté, un machin sérigraphié
avec un motif floral plus désuet qu’un baisemain et un
personnage féminin style cocotte circa Sarah Bernhardt. ?En
matière de musique, les Jolis viennent quand même en
droite ligne de cette école Phocéenne où les
grands frères se nomment Sugarfix, Hatepinks ou Neurotic Swingers.
Famille Aggravation, pour faire plus actuel. D’ailleurs c’est
Rudy qui s’est collé à la prise de son et il a
dû être à son affaire. Chez les uns comme chez
les autres, les sources sont claires. Du séminal, sans gras
autour, où guitares et basses font jeu égal. Quand la
caisse claire de la batterie sonne comme autant de paires de claques
! Et si pour les Hatepinks, ils sont plus réticents, l’importance
pour eux des Aggravation est parfaitement revendiquée.
Alain Feydri
Concert
avec les Fleshtones, critique sur ConcertandCo
Dig It!
- #44
"Si vous vous amusez à piquer des bouts de textes au hasard
des quatre titres de ce split-single marseillais, vous risquez de
vous retrouver avec un truc du genre : « J’ai rencontré
Jésus la nuit dernière/ C’est toi la Nouvelle
Star, un piercing dans le cul/ Si tu veux tâter mes couilles,
faudra te lever plus tôt ». Voilà pour la séquence
poésie… Les groupes s’appellent Les Jolis et Ynodible,
ils affirment une identité commune prononcée (un son
assez proche, des textes en français, provoc’ rigolarde
à tous les étages, solos rudimentaires arrachés
au feeling et refrains pied au plancher) et il est difficile parfois
de ne pas penser aux Hatepinks. D’autant que la pochette est
signée Olivier Gasoil. Belle entrée en matière
pour le label Wombat Rds et une rondelle conseillée aux amateurs
de French Punk millésimé 78."
Massilia's Burning/Live
in marseille - Février 2009
Premier album pour Les Jolis. Mais un disque qui fait suite à
un split partagé avec Ynodible. Nouvelle scène marseillaise
qu’on dit. La jeunesse opte également pour le microsillon
(pochette sérigraphiée incluse) avec ce 9 titres qui
sort conjointement sur deux nouveaux labels : Scanner et Wombat (déjà
auteur du méfait en 45 tours minute). Les Jolis font du garage
rock visant vers le punk. Les influences sont là, on pense
aux Dogs (Albert Hofmann et autres) dans le meilleur des cas, à
la nouvelle vague française – ce qui est moins flatteur
– dans le moins bon (heureusement minoritaire). On songe aussi
aux – désormais – mentors d’Aggravation (Sunlies)
pour le côté urgentistes et à l’épileptisme
des Hatepinks. Ca se fréquente. Rythmique effrénée,
air énervé, chant en français, c’est bien
fait. Un bon premier essai, frais et swinguant. To be confirmed sur
scène (histoire de voir s’il n’y a pas duperie
sur la marchandise : Les Jolis sont ils vraiment jolis ?).